Moment de découragement du malade
Il y a deux ou trois jours, j'ai parlé des moments d'angoisse de mon mari.
Aujourd'hui...
Aujourd'hui, c'était un peu différent...
En fin de matinée, j'étais dans une autre pièce et j'avais l'impression de l'entendre avec une difficulté respiratoire, comme il lui arrive parfois, du genre d'oppression qu'on a parfois sous l'effet de la nervosité.
Comme ça durait, je suis allée voir ce qu'il en était, s'il y avait une aide à appporter.
Ce n'était pas une difficulté respiratoire. Il pleurait.
Trop conscient de ce qu'il n'arrive plus à faire.
Ensuite il s'est repris.
Mais une ou deux fois dans la journée soirée, crise de nervosité, tenté de lancer des choses à travers la pièce ou de me donner un coup sur le bras.
que c'est triste
Et il faut que je travaille encore mon attitude; que j'assimile qu'il est en sens plus atteint que je ne veux l'admettre; que je ne dise pas, même gentiment, que ce que je lui demande de me lire (un exemple), ce n'est pas le contenu de la carte de vœux en japonais mais l'adresse de l'expéditeur pour que je puisse rédiger l'enveloppe. Le laisser dans ses erreurs quand elles ne présentent pas de danger. Parce que sinon, le sentiment d'échec, il le sent bien! et puis se fache contre moi en me trouvant tel ou tel tort; celui que j'ai de tort, étant d'avoir ainsi même sans cette intention, mis en évidence son échec.
J'ai vraiment encore beaucoup de progrès à faire...
Aujourd'hui...
Aujourd'hui, c'était un peu différent...
En fin de matinée, j'étais dans une autre pièce et j'avais l'impression de l'entendre avec une difficulté respiratoire, comme il lui arrive parfois, du genre d'oppression qu'on a parfois sous l'effet de la nervosité.
Comme ça durait, je suis allée voir ce qu'il en était, s'il y avait une aide à appporter.
Ce n'était pas une difficulté respiratoire. Il pleurait.
Trop conscient de ce qu'il n'arrive plus à faire.
Ensuite il s'est repris.
Mais une ou deux fois dans la journée soirée, crise de nervosité, tenté de lancer des choses à travers la pièce ou de me donner un coup sur le bras.
que c'est triste
Et il faut que je travaille encore mon attitude; que j'assimile qu'il est en sens plus atteint que je ne veux l'admettre; que je ne dise pas, même gentiment, que ce que je lui demande de me lire (un exemple), ce n'est pas le contenu de la carte de vœux en japonais mais l'adresse de l'expéditeur pour que je puisse rédiger l'enveloppe. Le laisser dans ses erreurs quand elles ne présentent pas de danger. Parce que sinon, le sentiment d'échec, il le sent bien! et puis se fache contre moi en me trouvant tel ou tel tort; celui que j'ai de tort, étant d'avoir ainsi même sans cette intention, mis en évidence son échec.
J'ai vraiment encore beaucoup de progrès à faire...