Grosse contrariété, un peu de raz le bol
Si j'avais écrit hier, le titre aurait sans doute été bien plus "énergique" encore. J'ai évité d'écrire trop à chaud. La fatigue fait prendre une importance plus grande aux incidents de parcours.
De quoi s'agit-il?
Forte de diverses informations glânées ici et là, j'étais arrivée à la conviction que j'avais eu tort de trop me laisser persuader, influencer par le neurologue quand au mois de juillet il avait dit (avec insistance) qu'il ne donnait pas de médicament, qu'il était trop tard pour que Aricept soit utile étant donné les résulats de mon mari au test de mémoire… Or d'après l'expérience des autres, on ne sait jamais, avec cette foutue maladie, ce qui va ce qui ne va pas quand ça va quand ça ne va pas et autant de personnes autant de cas différents pas de règle dans le dérèglement… Et puis les gens qui ont l'expérience m'ont dit aussi que de toute façon on ne risque rien d'essayer, pas d'effet négatif à craindre, au pire pas d'amélioration c'est tout. Et en plus je suis persuadée, peut-être à tort mais c'est comme ça, que Aricept ferait de l'effet sur lui. Il est du genre pour qui le moindre médicament fait plus d'effet qu'aux autres. Et je m'en veux beaucoup beaucoup de tous ces mois perdus…
J'ai donc encore une fois fait appel à la personne qui nous suit au centre d'aide, pour trouver un bon médecin de médecine générale plus ou moins dans le quartier. Hier après-midi, elle me téléphone pour me proposer lundi, on y irait tous les trois ensemble pour qu'elle nous montre où c'est. J'avais déjà un peu parlé de ce projet à mon mari.
Je trouve ce que je crois être le bon moment pour l'informer de ce déplacement lundi après-midi .
Qu'est-ce que j'avais pas fait là!
Il a réagi très très négativement, très très vivement…
"Pas question! Tu sais bien que j'ai autre chose à faire! le manuscrit à remettre définitivement dans le courant de la semaine! A quoi tu penses! Tu te moques de moi! Tu ne tiens compte de rien en ce qui me concerne! Et puis fini le livre, donc après ce ne sera même plus la peine ! etc etc etc…
J'ai bêtement craqué…
9 mois que je vis non pas avec la situation d'Alzheimer, ça c'est déjà assez ancien sans le savoir, mais avec le mot… et constater souvent de nouvelles petites choses… la fatigue de fin d'hiver…
Bêtement, parce qu'en fait je sais que je n'ai pas encore vraiment le droit de me plaindre, par rapport à d'autres, par rapport à ce que ça risque de devenir
D'ailleurs, devenir, avenir etc, mots tabous. Avec une saloperie comme Alzheimer et toute autre maladie neurodégénérative, il est interdit de penser à l'avenir. D'où ma signature maintenant, un peu partout dans les forums: carpe diem…
De quoi s'agit-il?
Forte de diverses informations glânées ici et là, j'étais arrivée à la conviction que j'avais eu tort de trop me laisser persuader, influencer par le neurologue quand au mois de juillet il avait dit (avec insistance) qu'il ne donnait pas de médicament, qu'il était trop tard pour que Aricept soit utile étant donné les résulats de mon mari au test de mémoire… Or d'après l'expérience des autres, on ne sait jamais, avec cette foutue maladie, ce qui va ce qui ne va pas quand ça va quand ça ne va pas et autant de personnes autant de cas différents pas de règle dans le dérèglement… Et puis les gens qui ont l'expérience m'ont dit aussi que de toute façon on ne risque rien d'essayer, pas d'effet négatif à craindre, au pire pas d'amélioration c'est tout. Et en plus je suis persuadée, peut-être à tort mais c'est comme ça, que Aricept ferait de l'effet sur lui. Il est du genre pour qui le moindre médicament fait plus d'effet qu'aux autres. Et je m'en veux beaucoup beaucoup de tous ces mois perdus…
J'ai donc encore une fois fait appel à la personne qui nous suit au centre d'aide, pour trouver un bon médecin de médecine générale plus ou moins dans le quartier. Hier après-midi, elle me téléphone pour me proposer lundi, on y irait tous les trois ensemble pour qu'elle nous montre où c'est. J'avais déjà un peu parlé de ce projet à mon mari.
Je trouve ce que je crois être le bon moment pour l'informer de ce déplacement lundi après-midi .
Qu'est-ce que j'avais pas fait là!
Il a réagi très très négativement, très très vivement…
"Pas question! Tu sais bien que j'ai autre chose à faire! le manuscrit à remettre définitivement dans le courant de la semaine! A quoi tu penses! Tu te moques de moi! Tu ne tiens compte de rien en ce qui me concerne! Et puis fini le livre, donc après ce ne sera même plus la peine ! etc etc etc…
J'ai bêtement craqué…
9 mois que je vis non pas avec la situation d'Alzheimer, ça c'est déjà assez ancien sans le savoir, mais avec le mot… et constater souvent de nouvelles petites choses… la fatigue de fin d'hiver…
Bêtement, parce qu'en fait je sais que je n'ai pas encore vraiment le droit de me plaindre, par rapport à d'autres, par rapport à ce que ça risque de devenir
D'ailleurs, devenir, avenir etc, mots tabous. Avec une saloperie comme Alzheimer et toute autre maladie neurodégénérative, il est interdit de penser à l'avenir. D'où ma signature maintenant, un peu partout dans les forums: carpe diem…