Je HAIS la fin de journée
Une semaine que je ne suis pas venue: la panne sur Internet, les diverses activités, trop et pas assez à dire…
Et je viens de constater qu'à ma dernière intervention, j'ai écrit n'importe comment, le titre tout tordu, des fautes bizares, je n'étais vraiment pas dans mon assiette quand je l'ai fait!
Oui, je hais les fins de journée, maintenant. Dès qu'arrive la fin d'après-midi, le voilà pris d'agitation, je ne sais combien de temps à l'avance à m'embêter pour le repas, à râler encore plus, à parler agressivement, m'accuser de toutes sortes de torts on se demande où il va chercher ça… Il a grand mal à s'exprimer, se fâche quand je n'arrive aps à deviner alors qu'il ne trouve pas du tout les mots. Dans son énervement, il m'accuse encore plus de toute sorte de vilainies. Je ne m'occupe pas de lui, je n e fais rien pour lui, je ne pense pas à lui et à ses besoins, je devrais ficher le camp et rentrer chez moi etc etc Discours bien connu depuis x années… Que lui ça le soulage d'avoir un bouc émissaire ouais… même pas sûr…
Je sais qu'il y a beaucoup de choses qu'il faut accepter comme si elles étaient naturelles, normales, tant il est vrai qu'il vaut mieux assimiler le fait que nous sommes souvent dans une autre normalité… Mais c'est quand même difficile.
Je ressens de l'injustice dans ses attitudes, ses dires, or j'ai toujours été plutôt trop que pas assez sensible à l'injustice; encore quelque chose qu'il faudrait changer???
Vendredi a été particulièrement pénible. Il était d'une extrême confusion et je n'arrivais pas à obtenir quelque chose d'à peu près compréhensible de sa part, alors qu'il fallait que je corrige un certain texte à sa place, puisqu'il n'arrive plus à écrire. Et c'était pourtant du genre important, puisque c'était pour le livre dont l'achèvement traîne traîne traîne…………… (je supporte absolument plus ce foutu bouquin qui nous gâche tellement la vie!!!!!!!!!!) C'était tellement épuisant et désespérant que j'ai fini par avoir devant lui les larmes que je ne pouvais pas empêcher. Je ne suis même pas sûre qu'il l'ait remarqué. Mais j'ai surtout le Lexomil que j'avais retrouvé et j'en ai pris une mini dose, parce que je me sentais beaucoup trop les nerfs à fleur de peau. Comme j'étais en manque de sommeil et que ça fait très longtemps que je n'ai pas pris ce genre de médicament, ça m'a un peu estourbie dans l'après-midi mais je pense quand même que j'ai bien fait.
A part ça, il a tendance à se casser la figure assez facilement. L'autre jour je le sentais fatigué et pensais plus prudent de l'accompagner quand il est sorti à Shinjuku. Il a insisté que ce n'était pas la peine… Et il est tombé en cours de route. Hier aussi il est tombé, mais on était ensemble et il a atterri dans un molleton d'herbes et de fleurs: un moindre mal. Je crois qu'il commence à se rendre compte que je n'exagère peut-être pas quand je pense préférable qu'il n'aille pas seul. Je vois à sa tête et à tel ou tel détail si ça devrait aller ou si ça me parait d'autant plus imprudent…
Il a aussi de plus en plus fréquemment de grosses douleurs dans la tête, ce qui ne me dit absolument rien de bon.
Et le médecin…
Je n'ai toujours pas digéré qu'il apprécie l'état sur des critères aussi superficiels que le cheveu ébouriffé ou non! Ça me fait remonter toutes mes vieilles rancœurs contre le corps médical. Je sens la rage et le découragement monter à chaque fois que j'y pense. Et c'est une grosse égratignure à la confiance .
Je me demande aussi comment ça va se passer pour établir la procuration générale. A priori il est d'accord, il est lui-même d'avis que ce genre de chose doit être faite. MAIS il ne va pas arriver à écrire le document. C'est peut-être une chose pour laquelle on pourrait faire intervenir l'assistante sociale spcécialisée dans les démarches un peu de ce genre, mais je doute que mon petit monsieur accepte spontanément… Encore des difficultés en perspective.
Affaire à suivre.
Et je viens de constater qu'à ma dernière intervention, j'ai écrit n'importe comment, le titre tout tordu, des fautes bizares, je n'étais vraiment pas dans mon assiette quand je l'ai fait!
Oui, je hais les fins de journée, maintenant. Dès qu'arrive la fin d'après-midi, le voilà pris d'agitation, je ne sais combien de temps à l'avance à m'embêter pour le repas, à râler encore plus, à parler agressivement, m'accuser de toutes sortes de torts on se demande où il va chercher ça… Il a grand mal à s'exprimer, se fâche quand je n'arrive aps à deviner alors qu'il ne trouve pas du tout les mots. Dans son énervement, il m'accuse encore plus de toute sorte de vilainies. Je ne m'occupe pas de lui, je n e fais rien pour lui, je ne pense pas à lui et à ses besoins, je devrais ficher le camp et rentrer chez moi etc etc Discours bien connu depuis x années… Que lui ça le soulage d'avoir un bouc émissaire ouais… même pas sûr…
Je sais qu'il y a beaucoup de choses qu'il faut accepter comme si elles étaient naturelles, normales, tant il est vrai qu'il vaut mieux assimiler le fait que nous sommes souvent dans une autre normalité… Mais c'est quand même difficile.
Je ressens de l'injustice dans ses attitudes, ses dires, or j'ai toujours été plutôt trop que pas assez sensible à l'injustice; encore quelque chose qu'il faudrait changer???
Vendredi a été particulièrement pénible. Il était d'une extrême confusion et je n'arrivais pas à obtenir quelque chose d'à peu près compréhensible de sa part, alors qu'il fallait que je corrige un certain texte à sa place, puisqu'il n'arrive plus à écrire. Et c'était pourtant du genre important, puisque c'était pour le livre dont l'achèvement traîne traîne traîne…………… (je supporte absolument plus ce foutu bouquin qui nous gâche tellement la vie!!!!!!!!!!) C'était tellement épuisant et désespérant que j'ai fini par avoir devant lui les larmes que je ne pouvais pas empêcher. Je ne suis même pas sûre qu'il l'ait remarqué. Mais j'ai surtout le Lexomil que j'avais retrouvé et j'en ai pris une mini dose, parce que je me sentais beaucoup trop les nerfs à fleur de peau. Comme j'étais en manque de sommeil et que ça fait très longtemps que je n'ai pas pris ce genre de médicament, ça m'a un peu estourbie dans l'après-midi mais je pense quand même que j'ai bien fait.
A part ça, il a tendance à se casser la figure assez facilement. L'autre jour je le sentais fatigué et pensais plus prudent de l'accompagner quand il est sorti à Shinjuku. Il a insisté que ce n'était pas la peine… Et il est tombé en cours de route. Hier aussi il est tombé, mais on était ensemble et il a atterri dans un molleton d'herbes et de fleurs: un moindre mal. Je crois qu'il commence à se rendre compte que je n'exagère peut-être pas quand je pense préférable qu'il n'aille pas seul. Je vois à sa tête et à tel ou tel détail si ça devrait aller ou si ça me parait d'autant plus imprudent…
Il a aussi de plus en plus fréquemment de grosses douleurs dans la tête, ce qui ne me dit absolument rien de bon.
Et le médecin…
Je n'ai toujours pas digéré qu'il apprécie l'état sur des critères aussi superficiels que le cheveu ébouriffé ou non! Ça me fait remonter toutes mes vieilles rancœurs contre le corps médical. Je sens la rage et le découragement monter à chaque fois que j'y pense. Et c'est une grosse égratignure à la confiance .
Je me demande aussi comment ça va se passer pour établir la procuration générale. A priori il est d'accord, il est lui-même d'avis que ce genre de chose doit être faite. MAIS il ne va pas arriver à écrire le document. C'est peut-être une chose pour laquelle on pourrait faire intervenir l'assistante sociale spcécialisée dans les démarches un peu de ce genre, mais je doute que mon petit monsieur accepte spontanément… Encore des difficultés en perspective.
Affaire à suivre.