maladies dégénératives, Alzheimer, et euthanasie???
Les premières phrases de l'article:
Et le chapeau que la rédaction a choisi:
Le témoignage lui-même est très touchant, une synthèse très bien faite du vécu de cette famille, je suis encore loin d'être arrivée à cette maîtrise de la situation, même si j'ai fait un peu de progrès par rapport à moi-même, même si je n'ai pas encore trop le droit de me plaindre, étant dans une situation encore gérable…
La personne qui s'exprime dans ce témoignage se montre défavorable à cette mesure et donne ses raisons.
J'aimerais beaucoup que toutes les personnes qui liront cet article laissent leurs réactions dans les commentaires
Et pour vous mettre à l'aise, je vais avoir l'honnêteté de donner la mienne.
POUR:
Il est probable que je signerais un tel document. je dis bien: probable. Pour beaucoup de faits de la vie, on ne peut être sûr de ce qu'on fait qu'une fois qu'on y est.
Effectivement, pour éviter aux proches d'avoir à souffrir du spectacle de la déchéance et de la douleur morale de ne pas être reconnu par son propre parent ou conjoint…
Peut-être pour soi-même: savoir que jour après jour il y a des protéines gloutonnes qui détruisent les cellules, que les facultés s'estompent, disparaissent, cognitives d'abord, puis motrices…
Oui, signer, ça peut faire envie…
RESERVE OU CONTRE:
- Plus facile de signer un papier que de mettre en action… tant pour celui qui part que pour la famille qui doit "s'en occuper".
Une fois mon mari, il y a pas mal de temps de cela, alors qu'il n'était pas du tout question de cette maladie dans notre vie, m'avait fait comprendre qu'il préférerait qu'on l'aide à partir plutôt que de recevoir un acharnement thérapeutique. Ce que j'ai tout de suite pensé, c'est : j'ai enregistré l'opinion, d'accord, mais si le cas se présentait, serais-je vraiment capable de faire "ce qu'il faut"… J'ai le souvenir d'une ancienne amie qui avait demandé au docteur de donner une piqure calmante à son mari qui souffrait trop (cancer généralisé en phase finale). Le doc avait prévenu que cette xième piqure de morphine pourrait devenir la dernière, elle avait répondu qu'il fallait qu'il ne souffre plus inutilement… Elle avait mis du temps à s'en remettre, d'autant que son ado de fils le lui reprochait…
- Il y a les familles honnêtes, sincères, et les autres… L'article évoque la possibilité de (grands) parents se forçant pour le "bien" de leurs descendants.
Il faut ajouter que c'est aussi la porte ouverte à des abus dans l'autre sens: pousser à signer, faire précipiter le mouvement…
Et on ne peut pas dire: de toute façon, ils sont inconscients, on sait que ce n'est pas si simple que ça!
Pas si simple non plus d'avoir une opinion très tranchée………
S'il vous plait, le sujet est important, laissez vos opinions…